Lexique philatélique



Comme dans tout autre domaine de l'activité humaine (professionnel, artistique ou tout simplement hobby), les philatélistes utilisent un vocabulaire très précis, mais aussi parfois très imagé, pour définir les différents objets et concepts qu'ils sont appelés à manipuler dans la pratique quotidienne de leur passion.
Certains termes ont des significations particulières dans ce domaine et il est parfois utile de bien les comprendre sous peine de malentendus et de contresens. Il est aussi utile de bien les maîtriser pour comprendre ce qui différencie certaines émissions d'autres ou lorsqu'il est question de juger avec pertinence la valeur de certaines pièces.
Ce lexique est là pour vous aider dans vos recherches philatéliques.


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    Lexique C




Les définitions sont classées par ordre alphabétique.



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  C.N.E.P.
Chambre Syndicale française des Négociants et experts en Philatélie.

Depuis 1980, la C.N.E.P. émet chaque année des blocs-feuillets privés qui ont pouvoir d’affranchissement depuis 2012.







  CACHET
Inscription ou figure, gaufrée ou tamponnée à la main, qui associe un texte et une image imprimée sur une enveloppe (généralement sur le côté gauche) pour marquer un événement (premier vol ou autres circonstances particulières) au cours duquel le produit a été posté ou livré.
Le cachet peut être apposé par le bureau de poste ou par un particulier avec ou sans l’accord de l’autorité postale.
Le terme "cachet" est également employé par les philatélistes pour désigner l’oblitération qui annule les timbres-poste.
  CACHET "PREMIER JOUR"
Expression employée pour désigner un cachet utilisé par la poste pour oblitérer un timbre-poste le premier jour de son émission.
Il serait plus correct de dire "Timbre à date" premier jour.







  CACHET COMMÉMORATIF
Utilisé aux mêmes fins que les timbres-poste commémoratifs, mais ne nécessite pas pour autant l’émission d’un timbre-poste commémoratif.









  CACHET DE FACTEUR
Petit cachet détenu en général par un facteur ou le préposé au tri pour annuler les timbres-poste ayant échappé à l’oblitération.

Source : La Poste







  CACHET DE FERMETURE
Résultat de l’apposition d’un cachet sur la fermeture d’un pli, d’une lettre ou d’un paquet faite à la cire.
Par analogie : vignette adhésive utilisée pour la fermeture de certains envois.

Ces cachets ont souvent été utilisés au XIXème et au début du XXème siècles, sur du courrier chargé ou contenant des valeurs déclarées pour garantir que le pli ou la lettre n’était pas ouvert pendant le transport.

Source : Site MP
  CAMÉLÉON
Timbre-poste dont la couleur a été altérée par les rayons du soleil, par l’eau ou par une réaction chimique.

  CARNET DE PRESTIGE
Produit philatélique qui comprend un carnet de timbres-poste, des informations philatéliques et des illustrations. Il s’agit d’une version haut de gamme du carnet-souvenir qui peut servir à la promotion et à la publicité d’une entreprise commerciale.




  CARNET DE TIMBRES
Petit livret de feuillets de Timbres-poste vendus ensemble et conservant un format réduit pour être porté sur soi.

Certains carnets peuvent comporter des intercalaires publicitaires. Les timbres-poste contenus dans les carnets peuvent être produits spécialement à cet effet. Ils peuvent être massicotés pour former un bord droit ou bien être entièrement dentelés.





  CARNET-SOUVENIR
Carnet de timbres-poste produit spécialement comme souvenir d’un événement, contenant par ailleurs souvent des informations philatéliques. Voir Carnet de prestige. Le carnet peut être d’origine privée.

  CARRÉ MARIGNY
Dès la naissance du timbre-poste français, en 1849, la philatélie se développe rapidement et les philatélistes prennent l’habitude de se retrouver pour échanger les timbres : la bourse aux timbres est née. En 1887, un riche collectionneur de timbres lègue le terrain du Carré Marigny à la ville de Paris à condition qu’elle y autorise l’implantation d’une bourse de timbres de plein air. C’est rapidement une véritable caverne d’Ali Baba pour tous les passionnés du timbre, quel que soit leur budget. Il est situé à l’angle des avenues MarignyGabriel près de la station de métro Champs Elysées. Il est ouvert les jeudi, samedi, dimanche et jours fériés toute la journée de 9h à 19h. On y trouver les stands de négociants professionnels mais aussi des particuliers qui vendent ou échangent des timbres-poste.

Source : Site http://phila-dico.soforums.com
  CARTE DE TEINTES
Nuancier et terme concernant les couleurs généralement utilisées dans les timbres-poste. Souvent édités par les imprimeurs et les négociants en timbres-poste.

  CARTE DE VISITE
Carte en papier épais de petite dimension qui, sous enveloppe non close, devait, pour bénéficier d’un tarif postal réduit particulier, ne porter que le nom et l’adresse de l’expéditeur ainsi qu’un maximum de cinq mots (ou abréviations agrées) de correspondance (formule de politesse).

A une certaine époque les enveloppes de petites dimensions destinées à contenir des cartes de visite ont été appelées mignonnettes.

Source : Site MP
  CARTE MAXIMUM
Abréviation : CM.

Produit philatélique qui consiste en une carte postale illustrée, un timbre-poste et une oblitération, comportant chacun un dessin semblable mais différent.

Il doit y avoir la plus grande concordance possible entre ces trois éléments. La carte illustrée doit avoir été éditée avant la date d’émission du timbre.




  CARTE POSTALE
La carte postale est un moyen de correspondance écrite qui se présente sous la forme d’un morceau de papier cartonné rectangulaire, de dimensions variables (le format le plus courant est le format A6, soit 10,5 × 14,8 cm), envoyé traditionnellement sans enveloppe, l’adresse et l’affranchissement y étant porté directement, aux côtés du message.

Les premières cartes postales sont apparues en Autriche dans les années 1860. Il s’agit alors d’un carton de forme rectangulaire préimprimé des deux côtés, avec un espace réservé au message au verso, et un espace réservé à l’adresse et au timbre au recto. Ce n’est cependant que dans les années 1870 que le concept se généralise (les cartes postales sont officialisées en France en 1873).
Durant les années 1890 les cartes postales illustrées apparaissent et supplantent les cartes postales "officielles".

Les cartes postales, de quelque nature qu’elles soient ont longtemps bénéficié de tarifs postaux réduits ce qui explique leur succès pendant la période 1900-1950.

  CARTE POSTALE
Nouvelle classe philatélique directement dérivée de la cartophilie et autorisant à présenter dans les compétitions philatéliques des collections uniquement composées de cartes postales.

Cette classe n’est pas encore officielle dans tous les pays et son règlement nécessite encore quelqeus aménagements.

  CARTE POSTALE 5 MOTS
Carte postale sur laquelle la correspondance est réduite à un message ne dépassant pas 5 mots (non compris la date et la signature) et qui doivent constituer une formule de politesse.

Ces courriers bénéficiaient de tarifs très réduits d’où leur succès.

Attention chaque mot comptait et les postiers de l’époque étaient très tatillons sur le sujet : de noombreuses cartes postales "5 mots" ont été taxées parce qu’il y avait un mot de trop.

  CARTE POSTALE AVEC RÉPONSE PAYÉE
Une carte postale avec réponse payée est un entier-carte postale double. Elle se compose de deux parties présentant chacune la dimension et la forme d’une carte ordinaire et repliée l’une sur l’autre. Chaque partie comporte la figurine d’un timbre-poste de même valeur. Le destinataire d’une telle carte détache et conserve la première partie à son adresse. Il peut se servir de la seconde partie qui présente, dès lors, le caractère d’une carte postale ordinaire, pour correspondre, sans payer d’affranchissement, avec le premier expéditeur ou avec toute autre personne.

Une carte postale avec réponse ne peut être ni fermée, ni recouverte, ni présenter d’autre pli que celui qui sépare les deux parties qui la composent. Le timbre-poste qui figure sur la partie réponse ne doit pas être oblitéré au moment de la première expédition. C’est le bureau réexpéditeur qui opère cette oblitération lorsque la carte-réponse entre dans le service comme carte postale simple. De même, on doit éviter avec soin, dans le premier parcours, de timbrer au recto et au verso la partie réponse de la carte postale double.

Naturellement les tarifs postaux relatifs à ce type de carte était le double de ceux appliquées aux autres cartes postales.

  CARTE POSTALE ILLUSTRÉE
Carte postale réalisée par des éditeurs privés. Elle reprend les dimensions et le poids d’une carte postale "officielle" mais comporte au recto la reproduction d’un dessin ou d’une photographie, la partie réservée à la correspondance, à l’adresse du destinataire et à l’apposition du timbre étant reléguée au verso.

Les cartes postales illustrées ont eu du mal a être acceptées par les services postaux et pendant plusieurs années le timbre a continué à être apposé au recto (ce qui posait des problèmes car ce coté étant glacé les oblitérations qui y étaient mises étaient peu lisibles).
  CARTE-LETTRE
Carte-Entier postal pliée comportant un volet destiné à la rédaction d’un message et qui, une fois pliée, est cachetée par un adhésif situé autour des bords. Le bord est généralement perforé en vue de faciliter l’ouverture.

  CARTE-RÉPONSE
Entier postal se présentant sous la forme d’une carte double : un timbre-poste a été imprimé sur chaque volet avant la mise en vente au public, l’un des deux étant destiné à la réponse.

  CARTON
Papier épais, ordinairement de plus de 120 grammes par m2, utilisé pour les cartes postales, les couvertures des carnets et les cartes-lettres.
Egalement employé pour la production des épreuves afin de les distinguer des timbres-poste émis.

  CARTOPHILIE
Etude et collection des cartes postales.

La cartophilie constitue aujourd’hui une classe de compétition philatélique à part entière.
  CATALOGUE
Liste détaillée des émissions de timbres-poste d’un pays ou d’un groupe de pays (p. ex. le Commonwealth britannique, la France et ses colonies), comportant généralement des prix qui indiquent la valeur courante des timbres-poste au détail (voir : Cote).

Terme aussi utilisé pour désigner la liste des timbres-poste mis en vente par un commissaire priseur ou une maison de vente aux enchères.




  CÉCOGRAMME
Un cécogramme (du latin "caecus", aveugle ) est un courrier ou un colis contenant des documents envoyés ou reçus par des déficients visuels (aveugles ou malvoyants) ou par les organisations qui les assistent (associations, établissements d’éducation spécialisée, etc.). Il bénéficie de ce fait d’une franchise postale totale ou partielle (se traduisant par des tarifs spécifiques réduits) dans les systèmes postaux de nombreux pays.

Les cécogrammes doivent être identifiés par une mention textuelle portée sur l’enveloppe et/ou par une vignette distinctif. Aujourd’hui on utiise souvent un pictogramme blanc sur fond noir, représentant de manière stylisée la silhouette d’un homme vu de profil et marchant avec une canne blanche.
Le cécogramme doit souvent rester ouvert, ou du moins doit pouvoir être ouvert rapidement et facilement, pour que l’organisme délivrant le courrier puisse en vérifier le contenu, et ainsi éviter les fraudes.


Source : Wikipedia
  CEDEX
Courrier d’Entreprise à Distribution EXceptionnelle.
Courrier d’affaire adressé à un client particulièrement important auquel est attribué un numéro de code postal spécifique.

Source : Site MP









  CENSURE POSTALE
Inspection ou examen du courrier réalisé le plus souvent sur ordre gouvernemental. Il peut s’agir d’ouverture du courrier, de sa lecture ou de l’effacement total ou sélectif de lettres et de leur contenu.

La censure postale a lieu principalement mais pas exclusivement en temps de guerre, même si la nation concernée peut ne pas être directement en guerre, et en périodes de troubles, voire d’état d’urgence.

La mise en place d’un système de censure passait par le détachement de personnels habilités regroupés au sein de "commission de censure".

Du point de vue des marques postales, chaque commission disposait de cachets particuliers et chaque censeur d’un cachet permettant de le distinguer des autres.
  CENTRAGE
Un timbre bien centré a quatre marges égales. Rare pour les premiers timbres tirés à plat/a> par typographie.

  CENTRÉ
On dit d’un timbre-poste qu’il est bien "
centré
" lorsque le dessin est placé soigneusement au centre des quatre bords, donnant ainsi quatre marges blanches égales autour du dessin du timbre.

Contraire : Décentré
  CENTRE INVERSÉ
Dans le cas où l’impression du cadre du timbre et de ses légendes associées et celle du motif central sont réalisées lors de deux opérations de pressage successives, il se peut que le centre soit imprimé à l’envers par rapport au cadre. On parle alors de centre inversé, ce qui constitue une variété toujours spectaculaire et très recherchée.





  CHARGEMENT
Un des plus anciens services fournis par la poste puisqu’il est évoqué dans un règlement du 16 octobre 1627 : Les bureaux de poste sont autorisés à recevoir, à fin d’expédition, des sommes d’argent ... en fixant eux même le prix du port. La prise en charge de ces sommes devait être consignée sur un registre spécial. Dans le langage de l’époque, cette opération s’appelait "charger le registre", d’où le terme de "chargement" qui signifie à la fois "prise en charge" et inscription sur un registre.
Rapidement le service est élargi au transport des objets précieux de toutes natures.

Le port dû pour bénéficier de ce service est complexe à calculer car les règles de calcul ont évolué avec le temps. Généralement il correspond à un port double (puis le port d’un objet recommandé) auquel il faut rajouter une assurance dont le prix dépend de la somme d’argent transportée.
Les plis chargés doivent être déposés au guichet. Ils sont pesés avec précision et leur poids et indiqué sur l’enveloppe. La valeur déclarée est aussi indiquée en chiffres et en toutes lettres.
Les timbres matérialisant le port dû sont collés un à un et espacés les uns des autres (pour éviter qu’une personne mal intentionnée ne décolle les timbres, n’entaille l’enveloppe afin de subtiliser son contenu avant de recoller les timbres).
A la fin du XIXème siècle, les employés des postes utilisaient un cachet grille spécial qui permettait d’y inscrire préciséent les différentes indications réglementaires (poids, nombres de cachets utilisés, etc...).
  CHARNIÈRE
Jusque dans les années 60, les timbres de collection étaient souvent apposés sur un album à l’aide d’une petite bande de papier cristal légèrement adhésif pliée en deux, d’où son nom de charnière.
Un timbre avec charnière perd une bonne partie de sa côte car sa colle en est altérée.

  CHARTE DE LA PHILATÉLIE
Cette charte, qui a été signée le 24 juin 2009 par La Poste, la FFAP et la CNEP, a défini 4 catégories de timbres :
Le timbre d’usage courant : c’est le timbre français, symbolisé par la Marianne, le préféré des collectionneurs. Son visuel est choisi par le Président de la République à chaque nouveau mandat
  • Le timbre commémoratif: inscrit au programme philatélique officiel, il rend hommage aux personnalités françaises ou étrangères, commémore les grands évènements et célèbre le patrimoine national et mondial. La Poste annonce et garantit le tirage, les dates de mise en vente et de retrait de ces timbres gommés, dentelés, avec une valeur faciale.
  • Le timbre d’écriture : c’est le beau timbre, non inscrit au programme philatélique officiel, destiné à l’affranchissement des courriers. Les carnets de timbres autocollants ou timbres gommés avec indication d’usage en lieu et place de la valeur faciale sont souvent des créations originales en terme de technique d’impression, de formats, de lignes créatives.
  • MonTimbrAMoi et ID Timbres : ce sont les timbres personnalisés, non inscrits au programme philatélique officiel, qui permettent à chacun de créer son propre timbre à valeur d’affranchissement. Le timbre "personnalisé" n’appartient qu’à l’entreprise ou au particulier qui le commande, c’est le créateur qui décide du visuel, du tirage et de la diffusion, en respectant les règles édictées par La Poste. Dans ce cadre, La Poste peut elle aussi créer ses propres timbres personnalisés.



  • Source : La Poste
      CHIFFRE TAXE
    De 1676 à la fin du XIXème siècle, dans le cas où le service postal devait récupérer une taxe auprès d’un utilisateur de son service (pour une raison ou une autre), la valeur de la taxe due était inscrite sur le courrier. On parle alors de "chiffre taxe".

    La règle est la suivante :
    Si le port est à payer par le destinataire, la taxe est inscrite ou frappée du coté de son adresse. On parle de "Port dû".
    Si la taxe est inscrite ou frappée au dos de la lettre c’est que la taxe a été payée par l’expéditeur. On parle alors de "Port payé".

    Ces marques furent d’abord manuscrites. A partir de 1831 on emploie des cachets taxes dont l’empreinte garde la forme manuscrite. A partir du 1er juillet 1850, l’administration postale dota tous les bureaux de cachets taxes en centimes dits "cachets double traits".
    A partir de 1859, les premiers timbres taxe "mobile", similaires dans leur forme aux timbres-poste, apparurent. Les premiers étaient encore appelés "Chiffre taxe".
      CHOIX
    Premier choix, second choix,... Ces expressions indiquent respectivement qu’un timbre est parfait ou imparfait. Les cotes s’appliquent à des timbres de premier choix : un amincissement, une petite fente, une dentelure incomplète, une oblitération trop forte, ou un défaut de fraîcheur sont autant de tares qui en diminuent plus ou moins la valeur.

    Source : Internet
      CLASSE LIBRE
    Classe expérimentale de compétition philatélique ne comportant que peu de restrictions quant au matériel utilisé, voire aucune.

      CLASSE OUVERTE
    Classe de compétition philatélique - encore expérimentale dans plusieurs pays - qui autorise la présentation d’un thème, un peu comme le fait une collection thématique, mais où il est possible d’utiliser des documents qui ne sont pas philatéliques.

    Source : Site http://www.histoirepostale.com

      CLASSE PHILATÉLIQUE
    Catégorie de participation aux expositions philatéliques à caractère compétitif organisées en France sous le patronage de la Fédération des Associations Philatéliques Françaises et, au plan international, sous le patronage de la Fédération Internationale de Philatélie.
    Actuellement, il existe onze classes spécialisées:... et une classe généraliste, la philatélie traditionnelle (qui elle-même comporte une subdivision, la philatélie traditionnelle moderne, pour les timbres émis après 1960), pour toutes les collections qui n’entrent pas dans l’une des classes spécialisées.

    Il existe par ailleurs des classes expérimentales, non encore valides dans tous les pays : Classe ouverte, erinnophilie, timbres à date événementiels, ...

    Des règlements spéciaux définissent le contenu et les principes des collections présentées dans les différentes classes philatéliques des compétitions.
      CLASSEUR
    Contrairement à l’album, qui comporte des cases, le classeur possède des bandes horizontales vierges d’inscriptions dans lesquelles on glisse les timbres-poste dans l’ordre que l’on veut.









      CLASSIQUE
    Terme qui caractérise les timbres-poste et les lettres du XIXème siècle.

    En France, certains philatélistes limitent cette période à celle qui s’étend de 1849 à 1876, apparition du type Sage, d’autres englobent tout le XIXème siècle.

    Cette période s’oppose à celle des semi-modernes, qui va approximativement jusqu’en 1940; viennent ensuite les "modernes".




      CLICHÉ
    Empreinte ou reproduction faite à partir d’un poinçon ou d’un coin aux fins de multiplication.
    Les clichés, suivant les techniques et les périodes, donnent d’autres poinçons ou des unités d’impression.

      CODE POSTAL
    Code particulier pour permettre le classement du courrier par villes et par régions. Chaque pays a son propre code, les premiers datant de la fin des années 1930.

    Aujourd’hui, La Poste utilise des lecteurs optiques devant lesquels défilent les lettres préalablement codées. Pour accélérer l’acheminement, il est recommandé de faire figurer la localité du destinataire précédée de son code postal composé de chiffres et de lettres que le postier transformera en code à barres.

    Source : La Poste
      CODE ROC
    Depuis le 19 septembre 2007 de nouvelles normes d’oblitération sont mises en place par La Poste. Elles officialisent la disparition des lieux géographiques sur les cachets à date : les noms de villes et de départements sont ainsi remplacés par un code "ROC" (Référentiel des Organisations du Courrier). Ce code comporte 5 chiffres suivis de la lettre A. Chaque bureau de poste aura ainsi son propre code. Outre le code ROC, les nouvelles oblitérations comprennent les mentions "LA POSTE", une date sous la forme "JJ MM AA", "FRANCE" et le logo de La Poste à la place de l’heure de dépôt.

    La disparition de l’oblitération avec une étoile, qui indiquait le traitement le jour même du dépôt du courrier, ne garantit plus aujourd’hui que la date de l’oblitération soit celle du dépôt effectif du pli.
    Les flammes postales disparaissent aussi.

    Source : Site http://phila-dico.soforums.com
      COIN DATÉ
    Bloc neuf de quatre timbres avec date d’impression sur une marge de la feuille.
    En France les coins datés ont remplacé, petit à petit, les millésimes à partir des années 1920 pour les timbres imprimés sur rotative.







      COLIS POSTAUX
    L’exploitation postale est étendue, en novembre 1880, aux objets de faible poids. La France opta pour une gestion de ce service par les compagnies ferroviaires sous-traitantes.
    L’affranchissement de ces colis était réalisé par un bulletin d’expédition qui couvrait les frais de transport d’une gare à l’autre. Le transport des colis était fait au nom et sous contrôle de la poste.

    Le calcul du port dû pour le transport du colis pouvait se révélait complexe. En effet, à la taxe de transport de base (de gare à gare) on pouvait ajouter une taxe supplémentaire d’"apport à la gare" (transport d’un lieu de dépôt jusqu’à la gare de départ la plus proche) et/ou une taxe de "livraison à domicile" (de la gare d’arrivée jusqu’au domicile). Il pouvait aussi se rajouter une taxe pour "valeur déclarée", pour livraison "par exprès", pour livraison "contre reboursement", "colis encombrant", etc.

    Les premiers timbres matérialisant ces taxes, bien entendus spécifiques car réalisés par des sociétés privées, sont apparus en 1892. Il en a été émis, pour matérialiser les différentes taxes, jusqu’en 1960.

    D’autres pays, mais pas tous, ont mis en place - dans des conditions qui pouvaient être différentes - des services de colis postaux et émis des timbres spécifiques pour ce service (en particulier la Belgique).

      COLIS POSTAUX D’ALSACE-LORRAINE
    Lorsque l’exploitation postale est étendue, en novembre 1880, aux objets de faible poids, l’Allemagne fit le choix de faire réaliser ce service par sa poste impériale. A cette époque l’Alsace et une partie de la Lorraine font partie de l’Empire Allemand. Lorsque ces provinces furent de nouveau françaises il fut décidé de ne pas changer ce système et les colis postaux intérieurs de cette région furent donc gérés directement par les P.T.T.

    Contrairement au "système français", les bulletins d’expédition ne présentaient aucune taxe d’acheminement, ce n’étaient que des imprimés postaux. Toutes les taxes de transport et les taxes additionnelles étaient acquittées par des timbres-poste assortis d’un timbre fiscal dont la valeur était incluse dans le total de l’affranchissement. L’oblitération des timbres-poste et fiscaux était toujours effectuée par les cachets à date postaux.
    Les tarifs et taxes additionnelles étaient par contre les mêmes que dans le reste de la France.

    Les timbres-poste utilisés pour matérialiser ces taxes étaient des timbres français ordinaires. Ceux dont la valeur faciale était supérieure à 3 F étaient parfois "pré-perforés" par un gros trou en leur centre.

    Source : Internet
      COLLIER DE SAC
    Les correspondances ont longtemps été acheminées dans des sacs postaux. Ces sacs étaient fermés par une ficelle à laquelle était attachée une étiquette dénommée "collier de sac". Ces colliers étaient autrefois scellés à la ficelle par des cachets de cire sur lesquels figuraient le nom de la ville de départ ou de transit. Un timbre à date était aussi apposé.





      COLLOTYPE
    Procédé d’impression utilisé à la place de l’impression en lino.

      COMMÉMORATIF
    Timbre poste émis pour commémorer un événement particulier.

    Ces émissions ont été mises à la mode en 1892 aux Etats Unis et se sont générélisées depuis.
    La plupart de ces émissions sont faites pour être vendues aux collectionneurs plutôt que pour affranchir les lettres.


    Source : Yvert et Tellier







      COMMISSION DE CENSURE











      COMPOSITION
    Terme utilisé pour désigner la disposition et la mise en place de la plaque d’impression.

      CONTRE REMBOURSEMENT
    Service inauguré le 1er octobre 1892 : L’administration postale s’engage à livrer lettres ou colis - remis à ses guichets – contre encaissement auprès du destinataire d’une somme, prédéfinie par l’expéditeur, réexpédiée ensuite à ce dernier.

    Le trajet "aller" (de l’expéditeur au destinataire) correspond donc à l’expédition normale d’un colis. Mais il est couplé à un trafic "retour" (du destinataire à l’expéditeur) sous la forme d’un service financier de compensation. La poste perçoit en effet, auprès du destinataire, une somme d’argent qu’elle retransmet à l’expéditeur par des circuits strictement financiers.

    Les différents services "contre-remboursement" sont pratiquement tombés en désuétude aujourd’hui, les règlements par chèques ont rendu obsolète les cartes-remboursement et les taxes spécifiques inhérentes au service sont aujourd’hui dissuasives. Seul subsiste encore un service de colis contre-remboursement utilisé encore par les entreprises de vente par correspondance. Il est vrai qu’elles bénéficient de tarifs spéciaux (pour envois en nombre). Les envois "Colissimo entreprise contre-remboursement" sont les derniers avatars de ce service.
      CONTREFAÇON
    "Maquillage" d’un timbre-poste original (en modifiant sa couleur, sa dentelure, sa forme ou le tampon qui y est apposé, etc.) pour escroquer ou abuser le public ou les collectionneurs.
      CONTREFAÇON POSTALE
    Contrefaçon d’un timbre-poste produite dans le but d’escroquer l’autorité postale, par opposition au faux, destiné à "abuser le collectionneur".

    De tels timbres-poste sont habituellement qualifiés de "faux pour tromper la poste".

      CONTRESEING
    Marque privée apposée par l’expéditeur qui constitue une signature justificative (en général d’une franchise postale). Elle peut être manuscrite ou réalisée à l’aide d’un cachet, officiel ou non.


    Source : Site MP









      CONVOYEUR
    Les convoyeurs sont des employés de la poste embarqués dans des compartiments voyageurs des trains et assurant le tri, le relevage et la distribution du courrier station par station tout au long des lignes ferroviaires.

    Les convoyeurs apparaissent en 1852. A cette époque, ils ne sont chargés que de convoyer les dépêches (collecte et distribution de sacs postaux aux différents arrêts). A partir de 1866, ils sont aussi chargés du tri du courrier. Ils disposent alors d’un jeu de timbres à date (autant qu’il y a de stations sur la ligne desservie). Ils sont alors appelés "convoyeur station. Ces jeux de cachets sont remplacés, à partir de 1876, par des timbres à date comportant le nom de la ligne (similaires à ceux des ambulants mais avec un filet extérieur ondulé). C’est à partir de cette époque qu’on les appelle "convoyeur ligne"
      COQUILLE
    Portion indivisible du cylindre d’impression des timbres par rotative.

    En France, le cylindre porte quatre coquilles en typographie ou trois en taille-douce.

    Source : Site MP
      CORRESPONDANT LOCAL
    Particulier, présenté par le maire d’un village et agréé par l’administration postale, qui est autorisé à réaliser quelques opérations postales dans les communes qui ne disposaient pas de bureau de poste ou d’agence postale.
    Le courrier lui était distribué par la Poste Automobile Rurale. Il pouvait disposer d’un local pour y réaliser les opérations pour lesquelles il était agréé : vente de timbres-poste, réception de courrier, mandats de valeurs réduite. Il disposait de cachet à date (hexagonal puis circulaire). Une heure avant l’arrivée de l’autocar de la poste automobile rurale, il devait être présent à son local pour récupérer les courriers et les regrouper afin de les remettre au préposé du bus.

    Les correspondants locaux ont été supprimés en 1968. Certains ont été transformés en agence postale.

      COTE
    Valeur indicative établies par les catalogues pour chaque timbre ou série de timbres. Elle permet au philatéliste d’évaluer la valeur de sa collection et de pratiquer l’échange. Cette valeur est n’est qu’indicative et relative, car le prix du timbre est fixé par la vente et l’achat au marché.
    Pour les timbres-poste proprement dits on distingue la cote de "timbres neufs sans charnières", celle des "timbres neufs avec charnière" ( parfois exagérément décotée par rapport à celle des timbres sans charnières) et celle des "timbres oblitérés".
    Pour les lettres et cartes postales on distingue la cote des documents avec "timbre seul sur document" et celle pour des "affranchissements composés".
      COUCHÉ
    Se dit d’un papier dont la surface est très glacée et brillante ( en anglais : chalky paper ), ce qui constitue un trés mauvais support pour les couleurs.
    Les séries jubilaires d’Autriche, quelques émissions des Colonies anglaises et françaises ainsi que de nombreuses séries modernes ont été imprimées sur ce type de papier.

    Il ne faut pas mettre les timbres réalisés avec ce papier dans l’eau et il faut les protéger avec attention, les couleurs se fanant et se rayant facilement

    Source : Yvert et Tellier
      COUPÉ SUR LETTRE
    Timbre coupé en deux ou en quatre et utilisé pour acquitter un droit d’affranchissement ou de taxation proportionnel à la surface de timbre subsitante relativement à la valeur faciale du timbre. Ceci avec l’accord de l’autorité postale.





      COUPON-RÉPONSE INTERNATIONAL
    Coupon vendu dans les bureaux de poste d’un pays qui permet d’obtenir, dans un bureau de poste d’un pays étranger (membre de l’Union Postale Universelle), le ou les timbres-poste permettant l’affranchissement d’un courrier.

    Un coupon-réponse du Commonwealth remplit la même fonction, mais n’est reconnu que par les pays membres du Commonwealth.
    Des coupons similaires ont été émis pour les pays francophones et pour l’Union postale arabe.

    Source : Site MP
      COURONNE
    Partie périphérique du timbre à date. Elle en est l’élément fixe et est rattachée à un manche en bois. Au centre, se trouve la cuvette dans laquelle prend place le bloc dateur amovible.







      COURRIER ACCIDENTÉ
    Voir : Accidenté.

      COURRIER CATAPULTÉ
    Certains bateaux transatlantiques embarquaient un petit avion qui était catapulté en arrivant près des côtes, cet avion était chargé de courrier dit "catapulté".

    Ce procédé, utilisé dans les années 1920, permettait de réduire les temps de livraison du courrier lorsque le transport aérien transatlantique n’était pas encore développé. Certains courriers bénéficiaient d’une oblitération spéciale voire de timbres spéciaux émis pour l’occasion.

    Source : Site http://www.histoirepostale.com





      COURRIER RECOMMANDÉ
    Service postal qui consiste à fournir à l’expéditeur un récépissé d’envoi et qui peut comporter une couverture d’assurance à concurrence d’une valeur déterminée garantissant le produit postal contre les risques de perte et de dommages.







      COURS D’INSTRUCTION
    Cours organisés à partir de 1911 pour former les postiers à leurs futures tâches. Ces cours proposaient des exercices pratiques dont, en particulier, ceux destinés à habituer les futurs employés aux différentes opérations d’oblitération du courrier. C’est pour ces exercices que furent imprimés des timbres spéciaux sans réel pouvoir d’affranchissement.

    De 1911 à 1932 les timbres utilisés étaient des timbres d’usage courant surchargés "ANNULÉ" ou, plus rarement, SPECIMEN". A artir de 1932 on utilisa des "timbres fictifs".
      CROIX DE REPÈRE
    Croix imprimées dans les marges des feuilles de timbres afin d’avoir un repère visuel de bon positionnement de la dentelure. Cette croix permet également de s’assurer de la bonne superposition des couleurs des timbres imprimés en polychromie.

    Source : Site http://www.histoirepostale.com







      CURSIVE
    Terme utilisé par les philatélistes pour désigner deux types de marque postale dont les caractères imitent l’écriture manuscrite. :
      1  Les cachets administratifs de personnalités ou de services de l’état qui sont apposés sur le courrier afin de bénéficier de la franchise postale.

      2  Les marques postales des bureaux de distribution. Ce sont les premières marques de timbrage de ces bureaux. Elles apparaissent le 1 avril 1819 et disparaissent à partir de 1856.
      CYLINDRE
    Cylindre métallique, pouvant être de grande taille, constituant l’élément principal d’une machine à impression rotative. Selon la technique d’impression utilisée sa surface extérieure est constituée :


    En cas d’impression d’un timbre comportant plusieurs couleurs il y a autant de cylindres d’impression sur la machine que de couleurs à imprimer.


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